mardi 17 février 2015

Happy Birthday Carlinou !




Un an ! Mon petit bébé carlinou, mon doudou, mon doubidoubidou, mon jagou, mon jagonneaute (c’est terrible les surnoms ridicules que je peux lui donner) a un an !
Le temps passe très vite, trop vite. Je ne l’ai pas vu grandir. En fait si, je l’ai vu, mais j’ai l’impression de ne pas m’en souvenir, d’avoir oublié à quoi il ressemblait quand il était encore un chiot, quand je disais aux gens dans la rue : « Il a trois mois » puis quatre, puis cinq… Maintenant je vais compter par année. :-( Mon chiot n’est plus un chiot. Mon petit saucisson est un chien adulte qui mange des croquettes pour chien adulte, et qui n’a plus ses dents de lait (parce que les chiens ont bien des dents de lait, si si), mais des crocs (des crocs de petit chien certes, mais des crocs quand même !).



Cette première année fut une drôle d’aventure. Un plongeon dans l’inconnue. Car, pour la toute première fois, j’ai eu la responsabilité d’un animal (enfin « on » puisqu’il y aussi chéri dans l'histoire).
C’est au début du mois de février 2014 donc que mon envie irrépressible d’avoir mon chien, celui que j’attendais depuis des années, celui pour lequel tes parents te disent « Tu en auras un quand tu auras ton chez toi ! », celui où tu te dis « Quand j’aurais mon chien, je… »
Eh ben, en février 2014, j’étais prête à agir. Chéri dans la poche (en même temps lui aussi voulait un chien), j’ai eu carte blanche pour chercher un éleveur de carlin.

Mes recherches ont été assez rapides car, en Île-de-France, des éleveurs de carlin, il n’y en a pas beaucoup. Mon choix s’est donc d’abord porté sur un élevage que chéri et moi avions gardé dans nos favoris Internet, mais dont je tairais le nom tellement j’ai été déçue de leur comportement envers moi. Après un appel qui a été juste horrible (plus désagréable et odieux, tu fais pas – j’ai quand même eu le droit au : « On ne vend pas à n’importe qui et surtout pas aux gamins de 20 ans. » « Mais madame j’en ai presque 30 donc je vous demanderai d’être respectueuse » « Ha, mais c’est parce que vous avez une voix de gamine »), j'ai été révoltée par les conditions de vente (les femelles sont vendues stérilisées et les mâles castrés pour éviter la reproduction). Après ces éléments, j'ai vite fait de couper court à la discussion
Mon choix s’est finalement tourné sur l’élevage La Closerie de Paris. Comme son nom l’indique, l’élevage se trouve à Paris, mais surtout dans un appartement. Chéri n’était pas très chaud. Un élevage à Paris, dans un appartement ? Comment peut-on faire tenir une dizaine de chiens dans un appartement ? Heu… à vrai dire, j'étais aussi perplexe. Mais j’ai réussi à le convaincre d’aller le visiter, juste pour ne pas regretter de passer à côté de quelque chose. Et puis, pas besoin de faire des centaines de kilomètres, comme cela a pu arriver à certains de nos amis (prendre le train pour des broutilles, non merci !) Rendez-vous était pris, un dimanche pluvieux de février.
Après un accueil très chaleureux, nous avons été assez surpris. L’élevage, c’est en fait trois carlines toutes mignonnes (deux sable et une noire). Les sable étaient juste magnifiques, et l’une d’elles était enceinte et allait mettre bas quelques jours plus tard. Bon timing.

Après lui avoir dit à l'éleveur qu’on allait réfléchir et lui donner une réponse quelques jours après pour savoir si oui ou non nous mettrons une option sur un petit chiot, le doute m’a envahi. 
« Est-ce que nous allions être capable de l’éduquer ? De nous en occuper financièrement ? Est-ce qu’il se sentirait bien avec nous ? Est-ce que ça n'allait pas nous soûler de le sortir plusieurs fois par jour ? Est-ce que nos familles l’accepteraient ? Est-ce qu’on allait pouvoir continuer de partir en vacances malgré tout ? Est-ce que ça allait nous demander beaucoup de sacrifices ? »
Plein de questions qui m’ont beaucoup travaillée. Alors que chéri était ravi à l’idée d’avoir ce chien, moi je n’étais plus très sûre. Finalement, un événement s’est passé dans ma vie, celui qui te fait dire que la vie est courte, qu’il faut sauter sur chaque occasion, chaque opportunité qui se présente à ta porte. Comme on dit, c'est le moment ou jamais. Et là, c’était le moment. Chéri était à la maison H-24, (il pouvait donc rester avec le chien toute la journée), on avait l’argent de côté, on n’avait pas d’enfant. Oui, c’était le moment ou jamais. Le coup de poker, ça passe ou ça casse. Surtout que personne dans mon entourage était convaincu par la race : « Haaaa, c’est moche comme chien, tu vas pas prendre cette race ». Eh ben si ! et je ne le regrette nullement car c'est là que tout commence.

1- La première fois que nous avons "vu" notre chien, il était dans le ventre de sa mère. L’éleveur ne savait pas exactement combien il allait en avoir, mais une chose était sûre, ça serait une petite portée. Nous avons donc mis une option sur un bébé, sans savoir si nous pourrions en avoir un et surtout sans connaître le sexe. Nous voulions un mâle et le destin a bien fait les choses puisque la portée ne comportait que des mâles.
  
La deuxième fois que nous avons vu carlinou, il avait tout juste deux semaines. Il ressemblait à une petite souris avec des pattes de tortue (enfin, c'est mon interprétation). Il y avait seulement trois chiens (un quatrième n’avait pas survécu), dont un (celui du milieu) était déjà mis de côté. Deux choix s’offraient à nous : le plus mince ou le plus clair. C’est assez difficile de choisir des chiens si jeunes. Les caractères ne sont pas évidents à déceler, c’est un peu quitte ou double. Nous avons finalement choisi le plus clair, car c’est ce qu’on recherchait à la base.


C’est très émouvant de les voir comme ça, avec les yeux à demi fermés tenant dans la paume de votre main. 
La troisième fois, carlinou avait un mois et avec son frère (le plus gros), c’était deux piles électriques. Ça joue, ça courre partout, (ça tient pas trop debout donc ça titube), ça mange les cheveux (une habitude que carlinou a gardé, grrr), ça lèche… Un bébé carlin, c’est juste trop chou. C’est dodu et bien potelé et sa tête est toute ronde avec très peu de rides. Quand j’ai vu les trois bébés carlins, je savais qu’on avait fait le bon choix. Faut le dire, le nôtre, c’est le plus beau.




Après la séance photo, les vidéos, les questions posées à l’éleveur… les bébés se sont très vite fatigués, ça aussi c’est assez mignon à voir car ça s’endort partout et même parfois en marchant.

 

La quatrième fois, aurait dû être le jour où carlinou devait arriver dans notre foyer. Le doudou avait deux mois et demi passé, il était sevré. Mais nous avions prévu des vacances bien avant sa naissance, donc nous avons demandé à l’éleveur lors de la prise d'option s’il pouvait le garder deux semaines supplémentaires. Il a accepté. Nous sommes quand même passés voir les carlins le jour de leur départ pour faire un gros poutou à notre futur bébé, finir le paiement du chien (et vérifier si les autres ne partaient pas avec le nôtre). En voyant tous les chiens partir, ce fut un crève-cœur que de laisser le nôtre encore deux longues semaines.




La cinquième fois et la dernière, c’était la bonne. Doudou avait encore bien grandi. Il était prêt, il nous attendait. Quand je l’ai pris dans mes bras, il m’a fait pipi dessus. Un mélange de peur et de joie, d’après l’éleveur. Mais moi, je ne voyais que notre nouveau bonheur, nos nouvelles responsabilités, mes petites craintes de rentrer à la maison. D’autant que l’éleveur nous a un peu fait flipper puisqu’il n’a pas trouvé mieux à nous dire que : « Vous avez pris le plus dur. Va falloir être très ferme avec lui, surtout que monsieur aboie ». 
Doudou dans mes bras, entouré d’une serviette avec l’odeur de sa mère, chéri avec un sac de croquettes et une bouillotte, nous sommes rentrés à la maison. Doudou a tout de suite été initié à la voiture, et à la pluie. Un nouveau monde s’ouvrait à lui, un nouveau foyer que nous avions préparé minutieusement. On peut le dire, doudou c’est un peu notre petit prince. Ces souvenirs remontent à la surface comme si je l’avais vécu hier. J’en ai encore beaucoup à vous faire partager.



Et vous, vous souvenez-vous de l’acquisition de votre animal ? Quelles émotions avez-vous ressenti ?

1 commentaire:

  1. C'est vrai que quand on voit sa bouille, on se sent obligé de le prendre avec soi ^^
    Carlinou est vraiment trop mignon !

    Moi mon Zouguy, on était 2 à l'époque pour l'adopter, et ça s'est décidé à 2 aussi. Non parce qu'au départ, Môssieur pensait m'offrir ça comme cadeau de Noël. Mignonne attention, mais je préfère me faire à l'idée de devoir élever un animal, le nourrir, le soigner... et payer le véto les premiers mois ! Donc, une fois qu'on en a eu bien parlé, on n'a pas cherché loin : Le Bon Coin nous proposait un petit chaton tout roux, tout mignon, dont la première adoption avait finalement capoté.

    Après le premier contact avec le donneur un mardi (oui, il donnait le chaton gratuitement, mais je l'aurai acheté plutôt que de le savoir noyé au fond d'un étang...), nous nous sommes accordés pour qu'il nous dépose l'animal le vendredi soir. Le mercredi, Môssieur était de repos et était allé acheter litière et croquettes en prévention de l'arrivée de notre nouveau colocataire. Nous étions fin prêts !

    Et c'était effectivement une vraie boule de poils... pleine de puces !!! Dès le lendemain, j'ai filé chez le vétérinaire pour faire les premiers vaccins, traitement anti-puce et surtout un examen général pour savoir si tout allait bien. Et oui, Zlatan (oui, c'était son nom au début, on ne commente pas !) était en parfaite santé.

    Voilà comment je me retrouve aujourd'hui avec un chat de 1 an et demi, qui m'empêche de dormir une fois sur deux parce que dehors, c'est bien plus intéressant, mais qui vient me faire des câlins et me ronronner dans le cou dès que j'ai pas le moral ou que je suis malade :D

    En gros, c'est un vrai bonheur !!!

    RépondreSupprimer