jeudi 5 mars 2015

Le syndrome du « Je n’ai rien à me mettre »




Vendredi matin, grande solitude devant mon dressing. J’avais beau rester fixée devant mes vêtements, explorer ma penderie, faire des allers-retours pour reprendre mes esprits, j’ai dû faire un constat : « Je n’ai rien à me mettre. » Douce ironie quand on sait que mon dressing est plein à craquer avec un choix incommensurable de chemises, t-shirts, pulls, accessoires… Bref, l’embarras du choix.
Pourtant aucune envie particulière, petite dépression hivernale, je sens un profond ras-le-bol, j’ai besoin de changement vêtementiesque. Un de mes gros problèmes, c’est que je me lasse très, voire trop vite, de mes vêtements. C’est pourquoi j’essaie d’acheter que des basics. Mais là, je n’ai plus d’inspiration. Envie de couleurs, de légèreté de jupes, de robes, de petites vestes… Comment ne pas résister à cet appel printanier quand ton dressing ne t’offre que pull moumouté, écharpe tricotée et chaussures hivernales ?
Après 10 minutes de fixation ridicule, un chéri qui vous met la pression, une douche matinale en péril, un maquillage qui sera quasi inexistant et une sortie chien plus que chronométrée, ainsi qu’une moue dubitative, j’ai finalement opté pour un choix très très casual, qui m’a presque convaincue. Chemise appartenant à chéri, jean et new balance, pas de quoi fouetter un mamouth comme dirait Michel & Augustin, mais de quoi sauver l’honneur.
Malgré tout, cette envie de nouveau ne m’a pas quitté de la journée. Devenue une nécessité, j’ai pris mon mal en patience et attendu la fin de ma journée de travail pour courir dans une des boutiques de la gare Saint-lazare afin d’acheter LA pièce qui fera briller à nouveau mon dressing. Après un petit repérage digital, j’ai finalement trouvé mon bonheur avec ce collier très Cléopâtre (oui, j’aime me voir en reine du Nil, laissez-moi fantasmer) et un petit chemisier bleu tout simple, mais très printanier (mon nouveau mot fétiche). Elle est pas belle la vie ?