Un an ! Mon petit bébé carlinou, mon doudou, mon doubidoubidou, mon jagou, mon jagonneaute (c’est terrible les surnoms ridicules que je peux lui donner) a un an !
Le temps passe très vite, trop vite. Je ne
l’ai pas vu grandir. En fait si, je l’ai vu, mais j’ai l’impression de ne pas m’en
souvenir, d’avoir oublié à quoi il ressemblait quand il était encore un chiot,
quand je disais aux gens dans la rue : « Il a trois mois » puis
quatre, puis cinq… Maintenant je vais compter par année. :-( Mon chiot n’est
plus un chiot. Mon petit saucisson est un chien adulte qui mange des croquettes
pour chien adulte, et qui n’a plus ses dents de lait (parce que les chiens ont
bien des dents de lait, si si), mais des crocs (des crocs de petit chien certes, mais des crocs quand même !).
Cette première année fut une drôle
d’aventure. Un plongeon dans l’inconnue. Car, pour la toute première fois, j’ai
eu la responsabilité d’un animal (enfin « on » puisqu’il y aussi chéri dans l'histoire).
C’est au début du mois de février 2014
donc que mon envie irrépressible d’avoir mon chien, celui que j’attendais
depuis des années, celui pour lequel tes parents te disent « Tu en auras un quand
tu auras ton chez toi ! », celui où tu te dis « Quand j’aurais mon
chien, je… »
Eh ben, en février 2014, j’étais prête à
agir. Chéri dans la poche (en même temps lui aussi voulait un chien), j’ai eu
carte blanche pour chercher un éleveur de carlin.
Mes recherches ont été assez rapides car, en Île-de-France,
des éleveurs de carlin, il n’y en a pas beaucoup. Mon choix s’est donc d’abord
porté sur un élevage que chéri et moi avions gardé dans nos favoris Internet,
mais dont je tairais le nom tellement j’ai été déçue de leur comportement envers
moi. Après un appel qui a été juste horrible (plus désagréable et odieux, tu
fais pas – j’ai quand même eu le droit au : « On ne vend pas à n’importe
qui et surtout pas aux gamins de 20 ans. » « Mais madame j’en ai
presque 30 donc je vous demanderai d’être respectueuse » « Ha, mais c’est
parce que vous avez une voix de gamine »), j'ai été révoltée par
les conditions de vente (les femelles sont vendues
stérilisées et les mâles castrés pour éviter la reproduction). Après ces éléments, j'ai vite fait de couper court à la discussion
Mon choix s’est finalement tourné sur l’élevage
La Closerie de Paris. Comme son nom l’indique, l’élevage se trouve à Paris, mais surtout
dans un appartement. Chéri n’était pas très chaud. Un élevage à
Paris, dans un appartement ? Comment peut-on faire tenir une dizaine de
chiens dans un appartement ? Heu… à vrai dire, j'étais aussi perplexe. Mais j’ai réussi à le
convaincre d’aller le visiter, juste pour ne pas regretter de passer à côté de
quelque chose. Et puis, pas besoin de faire des centaines de kilomètres, comme
cela a pu arriver à certains de nos amis (prendre le train pour des broutilles, non merci !) Rendez-vous
était pris, un dimanche pluvieux de février.
Après un accueil très chaleureux, nous avons été
assez surpris. L’élevage, c’est en fait trois carlines toutes mignonnes (deux sable et une
noire). Les sable étaient juste magnifiques, et l’une d’elles était enceinte et
allait mettre bas quelques jours plus tard. Bon timing.
Après lui avoir dit à l'éleveur qu’on allait réfléchir et lui donner une réponse quelques jours après pour savoir si oui ou non nous mettrons une option sur
un petit chiot, le doute m’a envahi.
« Est-ce que nous allions être capable de l’éduquer ? De nous en occuper financièrement ? Est-ce qu’il se sentirait bien avec nous ? Est-ce que ça n'allait pas nous soûler de le sortir plusieurs fois par jour ? Est-ce que nos familles l’accepteraient ? Est-ce qu’on allait pouvoir continuer de partir en vacances malgré tout ? Est-ce que ça allait nous demander beaucoup de sacrifices ? »
Plein de questions qui m’ont beaucoup travaillée. Alors que chéri était ravi à l’idée d’avoir ce chien, moi je n’étais plus très sûre. Finalement, un événement s’est passé dans ma vie, celui qui te fait dire que la vie est courte, qu’il faut sauter sur chaque occasion, chaque opportunité qui se présente à ta porte. Comme on dit, c'est le moment ou jamais. Et là, c’était le moment. Chéri était à la maison H-24, (il pouvait donc rester avec le chien toute la journée), on avait l’argent de côté, on n’avait pas d’enfant. Oui, c’était le moment ou jamais. Le coup de poker, ça passe ou ça casse. Surtout que personne dans mon entourage était convaincu par la race : « Haaaa, c’est moche comme chien, tu vas pas prendre cette race ». Eh ben si ! et je ne le regrette nullement car c'est là que tout commence.
« Est-ce que nous allions être capable de l’éduquer ? De nous en occuper financièrement ? Est-ce qu’il se sentirait bien avec nous ? Est-ce que ça n'allait pas nous soûler de le sortir plusieurs fois par jour ? Est-ce que nos familles l’accepteraient ? Est-ce qu’on allait pouvoir continuer de partir en vacances malgré tout ? Est-ce que ça allait nous demander beaucoup de sacrifices ? »
Plein de questions qui m’ont beaucoup travaillée. Alors que chéri était ravi à l’idée d’avoir ce chien, moi je n’étais plus très sûre. Finalement, un événement s’est passé dans ma vie, celui qui te fait dire que la vie est courte, qu’il faut sauter sur chaque occasion, chaque opportunité qui se présente à ta porte. Comme on dit, c'est le moment ou jamais. Et là, c’était le moment. Chéri était à la maison H-24, (il pouvait donc rester avec le chien toute la journée), on avait l’argent de côté, on n’avait pas d’enfant. Oui, c’était le moment ou jamais. Le coup de poker, ça passe ou ça casse. Surtout que personne dans mon entourage était convaincu par la race : « Haaaa, c’est moche comme chien, tu vas pas prendre cette race ». Eh ben si ! et je ne le regrette nullement car c'est là que tout commence.
1- La première fois que nous avons "vu" notre
chien, il était dans le ventre de sa mère. L’éleveur ne savait pas exactement
combien il allait en avoir, mais une chose était sûre, ça serait une petite portée. Nous
avons donc mis une option sur un bébé, sans savoir si nous pourrions en avoir
un et surtout sans connaître le sexe. Nous voulions un mâle et le destin a bien
fait les choses puisque la portée ne comportait que des mâles.
La deuxième fois que nous avons vu carlinou,
il avait tout juste deux semaines. Il ressemblait à une petite souris avec des
pattes de tortue (enfin, c'est mon interprétation). Il y avait seulement trois chiens (un quatrième n’avait pas
survécu), dont un (celui du milieu) était déjà mis de côté. Deux choix s’offraient
à nous : le plus mince ou le plus clair. C’est assez difficile de choisir
des chiens si jeunes. Les caractères ne sont pas évidents à déceler, c’est un
peu quitte ou double. Nous avons finalement choisi le plus clair, car c’est ce
qu’on recherchait à la base.
C’est très émouvant de les voir comme ça, avec les yeux
à demi fermés tenant dans la paume de votre main.
La troisième fois, carlinou avait un mois et
avec son frère (le plus gros), c’était deux piles électriques. Ça joue, ça courre
partout, (ça tient pas trop debout donc ça titube), ça mange les cheveux (une
habitude que carlinou a gardé, grrr), ça lèche… Un bébé carlin, c’est juste
trop chou. C’est dodu et bien potelé et sa tête est toute ronde avec très peu de
rides. Quand j’ai vu les trois bébés carlins, je savais qu’on avait fait le bon
choix. Faut le dire, le nôtre, c’est le plus beau.
Après la séance photo, les
vidéos, les questions posées à l’éleveur… les bébés se sont très vite fatigués,
ça aussi c’est assez mignon à voir car ça s’endort partout et même parfois en
marchant.
La quatrième fois, aurait dû être le jour où carlinou devait arriver dans notre foyer. Le doudou avait deux mois et demi passé, il était sevré. Mais nous avions prévu des vacances bien avant sa naissance, donc nous avons demandé à l’éleveur lors de la prise d'option s’il pouvait le garder deux semaines supplémentaires. Il a accepté. Nous sommes quand même passés voir les carlins le jour de leur départ pour faire un gros poutou à notre futur bébé, finir le paiement du chien (et vérifier si les autres ne partaient pas avec le nôtre). En voyant tous les chiens partir, ce fut un crève-cœur que de laisser le nôtre encore deux longues semaines.
La cinquième fois et la dernière, c’était la bonne. Doudou avait encore bien grandi. Il était prêt, il nous attendait. Quand je l’ai pris dans mes bras, il m’a fait pipi dessus. Un mélange de peur et de joie, d’après l’éleveur. Mais moi, je ne voyais que notre nouveau bonheur, nos nouvelles responsabilités, mes petites craintes de rentrer à la maison. D’autant que l’éleveur nous a un peu fait flipper puisqu’il n’a pas trouvé mieux à nous dire que : « Vous avez pris le plus dur. Va falloir être très ferme avec lui, surtout que monsieur aboie ».
Doudou dans mes bras, entouré d’une serviette avec l’odeur de sa mère, chéri avec un sac de croquettes et une bouillotte, nous sommes rentrés à la maison. Doudou a tout de suite été initié à la voiture, et à la pluie. Un nouveau monde s’ouvrait à lui, un nouveau foyer que nous avions préparé minutieusement. On peut le dire, doudou c’est un peu notre petit prince. Ces souvenirs remontent à la surface comme si je l’avais vécu hier. J’en ai encore beaucoup à vous faire partager.
La quatrième fois, aurait dû être le jour où carlinou devait arriver dans notre foyer. Le doudou avait deux mois et demi passé, il était sevré. Mais nous avions prévu des vacances bien avant sa naissance, donc nous avons demandé à l’éleveur lors de la prise d'option s’il pouvait le garder deux semaines supplémentaires. Il a accepté. Nous sommes quand même passés voir les carlins le jour de leur départ pour faire un gros poutou à notre futur bébé, finir le paiement du chien (et vérifier si les autres ne partaient pas avec le nôtre). En voyant tous les chiens partir, ce fut un crève-cœur que de laisser le nôtre encore deux longues semaines.
La cinquième fois et la dernière, c’était la bonne. Doudou avait encore bien grandi. Il était prêt, il nous attendait. Quand je l’ai pris dans mes bras, il m’a fait pipi dessus. Un mélange de peur et de joie, d’après l’éleveur. Mais moi, je ne voyais que notre nouveau bonheur, nos nouvelles responsabilités, mes petites craintes de rentrer à la maison. D’autant que l’éleveur nous a un peu fait flipper puisqu’il n’a pas trouvé mieux à nous dire que : « Vous avez pris le plus dur. Va falloir être très ferme avec lui, surtout que monsieur aboie ».
Doudou dans mes bras, entouré d’une serviette avec l’odeur de sa mère, chéri avec un sac de croquettes et une bouillotte, nous sommes rentrés à la maison. Doudou a tout de suite été initié à la voiture, et à la pluie. Un nouveau monde s’ouvrait à lui, un nouveau foyer que nous avions préparé minutieusement. On peut le dire, doudou c’est un peu notre petit prince. Ces souvenirs remontent à la surface comme si je l’avais vécu hier. J’en ai encore beaucoup à vous faire partager.
Et vous, vous souvenez-vous de l’acquisition
de votre animal ? Quelles émotions avez-vous ressenti ?